Le roman

Un écrivain, prix Nobel de littérature, mystérieux vieillard adipeux et impotent, va mourir d'une curieuse maladie, détectée seulement chez quelques criminels incarcérés pour meurtres avec violences sexuelles... un détail qui a son importance ! Soucieux de laisser une trace de sa conception du monde, Prétextat Tach décide de se confier à quelques journalistes. La première partie est un jeu de massacre qui laissera les quatre premiers élus sur le tapis. Le deuxième acte met en scène l'affrontement entre Nina, cinquième de la liste, et Tach. Elle connaît l'écrivain, a tout lu, tout saisi. Un redoutable duel s'engage, une joute verbale qui amènera l'un des deux à ramper aux pieds de l'autre. Presque entièrement dialogués, ces cinq entretiens, crus, désarmants, jubilatoires, jouent avec délice la partition du suspense et de la cruauté.

Mon avis.

Premier roman d'Amélie Nothomb. Première lecture d'un roman de cette auteure. Et je dois avouer que je n'ai peut être pas commencé par le plus simple et le plus aisé à lire, mais quelle entrée en matière ça c'est sur. 

Le plus déconcertant dans ce roman est l'absence quasi totale de description, tout passe par les dialogues. Ces derniers sont d'ailleurs cyniques et cruels. Lors des 4 premiers dialogues avec les 4 premiers journalistes, finalement on s'interroge sur la suite de l'histoire. Arrive la 5e journaliste, et là, le jeu peut commencer. Le dialogue débute par un pari entre la jeune demoiselle et le prix nobel de littérature. Ce pari sera l'occsion de joutes oratoires assez sensationnelles (mais longues), qui vont pousser chacun des personnages dans leurs retranchements. Pour aboutir à la terrible fin.

J'étais assez réfractaire à lire les romans d'Amélie Nothomb, tellement le personnage médiatique m'insupporte. Certes, ce ne sera pas avec ce livre que je vais devenir une fan, mais finalement, de temps en temps, je ne dis pas que je ne lirais pas un de ces livres. 

L'auteur 

Mackenzie Ford est le nom de plume de Peter Watson, journaliste et historien anglais réputé. Un amour déroé est son deuxième roman, mais le premier publié en France.

Le roman

Décembre 1914. Un peu partout sur le front, les soldats cessent le combat : c'est la trêve de Noël. Le temps d'une accolade, Hal, un officier britannique, fraternise avec son homologue allemand, Wilhelm. Ce dernier lui fait une demande troublante : remettre à sa fiancée anglaise une photo de lui. 
Blessé puis démobilisé, Hal part retrouver la jeune femme. Mais au premier regard, il est bien incapable d'honorer sa promesse... C'est le début pour lui d'une nouvelle vie et d'une histoire d'amour qui ne lui appartient pas.

Mon avis

Dès les premières pages du roman, nous faisons la connaissance de "Hal" (de son vrai prénom, "Henri"), lors de la trêve de Noel de 1914, dans les tranchées sur le front français. Lors d'un échange de cadeaux avec le camps adverse, les allemands, Hal rencontre Wilhelm, un officier allemand. Ce dernier lui fait alors une étrange demande: transmettre sa photo de lui en tenue militaire à sa fiancée anglaise, Sam. Vu le contexte de l'époque, il n'est pas difficile de comprendre les risques encourus par Hal s'il venait à accepter cette mission. 

Pourtant ce dernier va finalement accepter, sous la pression de sa soeur, infirmière. Il va alors rencontrer Sam, une institutrice anglaise et tombé sous son charme. Va s'en suivre une histoire d'amour, combinée au récit du travail effectué par Hal, dans les services ministériels, tout d'abord au service de la propagande. 

Ce roman est également l'occasion de traiter de la vie au front, aussi bien pour les officiers démobilisés que pour les simples civils. J'ai trouvé l'histoire absolument intéressante et vivante, même si l'histoire entre Sam et Hal peut paraitre par moment assez longue et lente à se mettre en place. Mais une fois replacée cette histoire dans le contexte dans lequel ils vivent, cela sert bien au contraire le roman. 

Ce roman est un véritable petit bijou sur une période méconnue de l'histoire, du moins sur une partie méconnue. Le dernier chapitre de l'histoire porte en effet sur le coût de la guerre, mais pas uniquement le coût uniquement financier, mais également le coût psychologique et moral sur les êtres humains. Ce dernier chapitre est d'ailleurs assez édifiant sur ce point. Le roman insiste également sur le patriotisme en temps de guerre, avec l'effort de guerre et l'unité que cela peut entrainer au sein d'un pays. 

Je ne peux que vous recommander ce livre, cette histoire touchante, avec un final et certains rebondissements qui ne peuvent pas vous laisser insensible. 

Le roman

C'est décidé : Luther et Nora Krank ne fêteront pas Noël cette année. Leur fille Blair vient tout juste de quitter la maison, alors pourquoi ne pas s'offrir un peu de bon temps ? Finies la cohue et les courses effrénées la veille du réveillon. Terminés la dinde et le sapin. Sans oublier les sempiternelles guirlandes et l'odieux bonhomme de neige synthétique ! Le couple n'a plus qu'une idée en tête : économiser pour faire une luxueuse croisière à bord du Princesse des Iles, direction les Caraïbes et les plages de sable fin. Seul problème : les voisins, qui, dans un élan de solidarité " pro-Noël ", ne tardent pas à organiser la résistance et transforment ce doux rêve d'escapade en authentique cauchemar...

" Mordante satire de la réveillonnite occidentale, par un as mondial du best-seller [...]. " Le Nouvel Observateur

Mon avis

Avec ce roman, il ne faut pas se dire que l'on va lire un thriller judiciaire dont nous sommes si habitués avec Jonh Grisham. Alors il est certain que cela peut déconcerter au début. 

J'ai bien aimé le livre, j'ai régulièrement souri lors de passages du livre. Au fur et à mesure de l'histoire, on s'imagine d'autres dénouements, d'autres aventures, et finalement on se dit qu'ils vont peut-être bien réussir à ne pas fêter Noël. On se laisse porter par l'histoire pour vivre un grand moment de solidarité, de générosité, une belle histoire digne de l'esprit de Noël en somme. Ce roman est assez grinçant concernant les affres des fêtes de fin d'année. 

Ce n'est pas, il est sur, le meilleur roman de cet auteur, mais un roman très plaisant à lire, qui doit trouver un écho particulier lorsqu'on le lit au moment des fêtes de fin d'année.

Une adaptation cinématographique a d'ailleurs été faite : http://fr.wikipedia.org/wiki/Un_Noël_de_folie_!

Bonne lecture.

L'auteur:

http://www.pocket.fr/livres-poche/focus-auteur/peter-james/

http://www.peterjames.com

Synopsis : 

Ce matin-là, Carly Chase est encore un peu grisée après les excès de la veille. En retard à son rendez-vous, elle roule vite. Quand un vélo surgit devant elle, elle n'a pas le temps de réagir : c'est l'accident. Une collision dramatique impliquant également un van et un camion. Le jeune cycliste, étudiant à l'université de Brighton, n'en réchappera pas. 
D'abord terrorisée et en proie à un terrible sentiment de culpabilité, Carly est bientôt terrassée par la peur. Et pour cause : les deux autres conducteurs responsables de l'accident ont été retrouvés sauvagement assassinés. Aucun doute, le meurtrier crie vengeance et ne s'arrêtera qu'une fois sa mission menée à bien. Autrement dit : Carly est la prochaine sur la liste. Et d'ailleurs, le tueur n'est pas loin, il l'observe, l'attend, se prépare... Le commissaire Roy Grace n'a qu'une angoisse : arriver trop tard. 

Mon avis.

La première scène du livre la plus marquante est indubitablement celle de l'accident avec le cycliste... Je dois avouer qu'elle est même assez violente (même si l'auteur a utilisé des termes assez neutres pour ne pas faire vomir le lecteur mais je vous assure que l'on imagine très bien les dégâts occasionnés par la collision entre le cycliste, la voiture, le camion...).

Une fois encore, nous retrouvons ici le Commissaire Roy Grace, qui va bientôt aborder une nouvelle étape de sa vie d'adulte: devenir père. Et nous participons de ce fait certains évènements de sa vie de couple avec Cléo, et son envie de tourner la page sur la disparition de sa femme, Sandy, puisqu'il a fait l'ensemble des démarches pour la faire reconnaître comme étant officiellement morte, même si le doute subsiste encore quelque part en lui. 

Cette enquête va intervenir au moment où le commissaire aurait souhaité consacrer un peu plus de temps à sa fiancée, qui rencontre quelques difficultés dans sa grossesse. Cependant, cela ne l'empêchera pas de mener l'enquête, enquête que nous suivons, aussi bien dans les bonnes que dans les mauvaises pistes.

Ce roman permet aussi de mettre un peu plus en valeur l'inspecteur Branson, un autre personnage régulier, bras droit du commissaire Roy Grace. Cet inspecteur traverse lui également les affres de la vie de couple, puisqu'il se sépare de sa femme, qui semble lui faire vivre un enfer dans ce divorce. Mais là, l'auteur ne s'attarde pas trop dessus, mais on ne peut s'empêcher de sourire malgré tout de certaines piques de Branson concernant sa future ex-épouse. Cela permet de faire redescendre un peu la tension. 

J'ai beaucoup aimé ce roman, qui se passe à la fois en Angleterre mais aussi aux Etats-Unis, pour des raisons que je vous laisse découvrir en lisant le roman. Et alors la fin... on ne s'y attend absolument pas mais alos pas du tout du tout (même si certains éléments éparpillés de ci de là pouvaient laisser supposer un coup de théâtre) Ce qui laisse le lecteur frustré. Je n'ai qu'une seule envie, avoir la suite le plus rapidement possible. 

Vite la suiteeeee !!!

Voici un blog très sympathique que je ne peux que vous recommandez.

http://bouquinovore.blogspot.fr

De plus, ce blog fait un concours, allez-y vite ;)

Ma prochaine lecture sera la suivante : 

Peter James "Aux prises avec la mort".

Synopsis : 

Ce matin-là, Carly Chase est encore un peu grisée après les excès de la veille. En retard à son rendez-vous, elle roule vite. Quand un vélo surgit devant elle, elle n'a pas le temps de réagir : c'est l'accident. Une collision dramatique impliquant également un van et un camion. Le jeune cycliste, étudiant à l'université de Brighton, n'en réchappera pas. 
D'abord terrorisée et en proie à un terrible sentiment de culpabilité, Carly est bientôt terrassée par la peur. Et pour cause : les deux autres conducteurs responsables de l'accident ont été retrouvés sauvagement assassinés. Aucun doute, le meurtrier crie vengeance et ne s'arrêtera qu'une fois sa mission menée à bien. Autrement dit : Carly est la prochaine sur la liste. Et d'ailleurs, le tueur n'est pas loin, il l'observe, l'attend, se prépare... Le commissaire Roy Grace n'a qu'une angoisse : arriver trop tard. 

L'auteur

http://www.alalettre.com/austen-bio.php

Le roman

Une veuve spirituelle et jolie, mais sans un sou, trouve refuge chez son beau-frère, un riche banquier. Est-elle dénuée de scrupules, prête à tout pour faire un beau mariage, ou juste une coquette qui veut s'amuser ? Le jeune Reginald risque de payer cher la réponse à cette question...

Grande dame du roman anglais, Jane Austen trace le portrait très spirituel d'une aventurière, dans la lignée des personnages d'Orgueil et préjugé et de Raison et sentiments.

Mon avis

Je n'avais encore jamais lu de Jane Austen, et je désirais lire un petit livre le weekend dernier. J'ai donc opté pour ce Folio. 

Je l'ai littérallement dévoré. J'aime beaucoup le style de l'auteur. Les personnages sont très bien étudiés, et les relations humaines encore plus. Le petit jeu de la veuve Lady Susan avec notamment le jeune Réginald, n'a pas été sans me rappeler Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos. 

Je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans cet univers, qui se lit (trop) rapidement.

Bonne lecture.

L'auteur : 

 Un lien vers le site officiel de l'auteur : http://www.harlan-coben.fr/site/accueil_site_harlan_coben_&1.html

Le roman

Atlantic City, un soir de février. Deux personnes disparaissent à la sortie du Crème, un club de strip-tease : Cassie, jeune et jolie strip-teaseuse, et Stewart Green, bon père de famille et habitué du club. 
Dix-sept ans plus tard. Cassie – qui s'appelle désormais Megan – mène une vie rangée de mère de famille et de femme d'avocat respectable. Mais parfois l'excitation de sa vie passée lui manque... 
Ray Levine, son ex-petit-ami, se morfond dans une vie de paparazzi de seconde zone, hanté et brisé par le souvenir de cette terrible soirée, 17 ans plus tôt. 
Mais de Stewart Green, aucune nouvelle. Résolu à percer le mystère de cette affaire, l'inspecteur Broome poursuit l'enquête, et commence à faire des découvertes pour le moins surprenantes... 
Quant un nouveau client du Crème s'évapore à son tour, tout bascule. Pour Megan, Ray et Broome, l'heure est venue de renouer avec le passé et d'affronter des secrets enfouis...

Mon avis.

Ce n'est certes pas le meilleur Harlan Coben mais malgré tout le charme opère à chaque fois. Les personnages sont très intéressants, les personnages se mettent en place progressivement, l'intrigue également, et les dernières pages se tournent à une vitesse folle, tellement l'envie de savoir le fin mot de l'histoire est irrépréssible. 

Les ingrédients sont les mêmes que dans la plupart de ces autres romans. Il n'empêche qu'on se laisse hâpper par l'histoire, par l'intrigue et l'envie d'en savoir plus et d'avoir les réponses aux questions est plus forte que les heures qui s'égrenent trop rapidement. 

J'ai passé un très bon moment de lecture, comme à chaque fois que je lis un de ces romans. 

L'auteur

Un petit clic pour en savoir plus sur une grande auteure : 

http://salon-litteraire.com/fr/toni-morrison/content/1806348-toni-morrison-biographie

Le roman

En 1870, une esclave noire américaine évadée de sa plantation égorge sa fille bien-aimée; un crime commis par amour, celui d'une mère voulant à tout prix empêcher son enfant de retomber aux mains du maître. Sur sa tombe est simplement gravée l'inscription "Beloved". 
"Beloved" est aussi le nom du fantôme, la malédiction du bébé qui revient hanter sa mère. Premier écrivain noir américain et huitième femme à recevoir le prix Nobel de Littérature, Toni Morrison raconte de façon poignante, dans ce roman qui lui valut sa première consécration littéraire - le prix Pulitzer 1988 -, l'horreur et la folie de l'esclavage.

Mon avis

 1870. Sethe, est une ancienne esclave de la plantation du Bon abri (je vous laisse apprécier toute la saveur du nom de la plantation, eu égard à la condition d'esclave). Sethe va s'enfuir pour rejoindre sa belle-mère, Baby Suggs (ancienne esclave, dont la liberté a été acheté par son fils, qui est également l'époux de Sethe). Mais avant de s'enfuir, elle envoie ses trois enfants (deux garçons et une petite fille à peine en âge de marcher) en premier. 

Elle va se croire tirer d'affaires mais les blancs du Bon Abri vont rechercher l'ensemble des fuyards et finir par les retrouver tous les quatre (Sethe et ses enfants). Sethe, cachée dans une grange et face à la menace pesant sur ses enfants, notamment ses filles et les sévices qu'elles seront amenées à subir, décide de tuer sa plus jeune fille. 

Sethe sera emprisonnée, puis libérée, pour retourner chez sa belle-mère. Cependant, le fantôme de sa fille tuée va hanter la maison. Il va, semble-t-il se réincarner en une jeune fille qui se fait appeler Beloved, qui est l'unique gravé sur la pierre tombale de sa fille morte. 

Ce roman est inspiré d'une histoire vraie, d'une femme afro-américaine qui a préféré tuer sa propre fille pour lui éviter une vie d'esclave. 

C'est un magnifique roman, contre la folie de l'esclavage. Et d'une certaine manière, j'aurais même tendance à penser, contre toutes les formes d'esclavage. Il prend part avant la guerre de Sécession et donc l'abolition de l'esclavage aux Etats-Unis. 

Ce livre est extrêment touchant et perturbant. Une mère ne souhaitant pas que ses enfants connaissent le même sort et la dure et affreuse réalité de l'esclavage, préfère leur donner la mort et donc, dans un sens, la liberté à ces derniers. Est-ce le bon choix ? Je vous en laisse seul juge. 

Les changements narratifs sont fréquents, avec des retours en arrière réguliers. Tout est mis en oeuvre pour dérouter le lecteur, pour le désarçonner. Et je dois avouer que c'est réussi. Ce récit est fort en émotion. La psychologie des personnages est exceptionnelle et abordée de manière complète et complexe. 

La première de couverture est d'une très grande sobriété, et je trouve qu'elle sied à ravir à l'histoire. C'est un roman qu'il faut prendre le temps de lire pour l'apprécier. Je vous en recommande chaudement la lecture. 

Petit bonus : 

Ce livre a fait l'objet d'une adaptation cinématographique en 1988 : http://www.allocine.fr/film/fichefilm-9092/critiques/presse/

L'auteur

Né à Toulouse en 1950, Jean-Paul DUBOIS est reporter au Nouvel Observateur. Il a obteu le Grand prix de l'humour noir en 1991 pour Vous aurez de mes nouvelles, le prix France Televisions en 1996 pour Kennedy et moi, et le prix Femina en 2004 pour Une vie française.

Le roman

Avant d'hériter de la maison familiale, Paul Tanner menait une existence paisible. Mais depuis qu'il a décidé de la restaurer, rien ne va plus. Maçons déments, couvreurs délinquants, électriciens fous, tous semblent s'être donné le mot pour lui rendre la vie impossible. Chronique d'un douloureux combat, galerie de portraits terriblement humains: le récit véridique d'un chantier infernal, coloré d'une bonne dose d'humour.

Mon avis

Ce n'est certes pas le roman du siècle, mais il a le mérite de dresser certains travers lorsqu'on décide de rénover une maison (ou simplement de faire quelques travaux). 

J'ai néanmoins passé un bon moment de lecture, avec de bons sourires et quelques éclats de rires.